Ola, Namaste, koni Chowa, arigato, acqua singas!
Nous avons passes un superbe moment dans la montagne chez un cowboy thailandais. Le cadre y etait splendide. On a pu s y detendre pleinement, y faire une randonnee dans la jungle parsemee de sangsues, visiter de petits villages,... Bref nous passames une derniere semaine en Thailande tres agreable.
Envol pour Kathmandu, au Nepal.
A la sortie de l avion se fut tout une autre ambiance dans laquelle nous plongeames. Nous etions comme deux puces coinces dans une fourmilliere. Pas une seule seconde se passa sans qu un vehicule n abuse de son klaxon dont la puissance sonore pourrait tuer un ane de pleins fouet. Pendant ce temps la, un buffle nousd barrait la route et une moto nous frolait l epaule. Bizarrement toujours en vie, nous passames devant des centaines de militaire pret a charger leur mitraillette au cas ou une manifestation contre le gouvernement degenererait. Il y en avait a tous les coin de rue. Opresse, nous demandames au premier venu : "Sauvez-nous! Ou se trouve la rue touristique?"
Nous rentrames alors dans un bus local bonde ou le simple deplacement d un bras peut blesser le visage d autrui. De l air etait une necessite. Nous trouvames un hotel a Thamel, un quartier rempli de magasin de trekkeur de contrefacon. On visita les temples mystiques et majestueux de Kathmandu, en ayant l impression que l absurde etait bien reel. A un carrefour, un homme se faisait lecher l oreille par une vache, un autre portait un canape sur le dos. On passa devant des dentistes qui proposaient des dents usages dans des aquariums, pendant que des enfants se shootaient a la colle.
Un soir, assis dans un restaurant ou nous avions choisi le plat le plus tradtionnel : Une pizza margherita, notre attention se fixa sur une brochure qui vantait les merites d un trek autour de l annapurna. En y voyant le nombre de jours de galere propose, on repoussa la brochure. Si trekking, il y avait, cela n aurait ete pas plus de 5 jours, notre condition physique et mentale ne nous permettrait pas plus.
3 jours plus tard, nous partions autour de l annapurna pour 19 jours...
Une fois dans le bus, nous ne savions pas vraiment a quoi nous attendre. Qu est ce que nous etions en train de faire?!?! On rencontre des gens qui s entrainent depuis des mois avec un super equipement etudie au gramme pres. Pour ce qui est de notre condition, on reflechit depuis combien de temps nous n avions pas fait de sport... Oufti, on prefere pas y penser et on mise sur notre jeunesse. Ha oui on oublie de dire que dans l affaire il y a un col de 5416m a passer, soit plus de 600 metres au dessus du Mont-Blanc (en sachant que le point de depart est a 760m).
Nous arrivames a Besi-Sahar apres 7 heures de bus (il faut voir l etat des engins!). A peine le temps de faire nos lacets, nous galopions vers notre premiere etape a Bhulbule. C est ainsi que notre rythme de marche s est enclenche. Leve a 6 heures, depart a 7 pour environ 6 heures de marche par jour. Nous passames de petits villages en petits villages, plus magnifique les uns des autres longes par une riviere a la couleur bleue opaque. Les paysages de montagne se diversaifaient de jour en jour : rizieres, verdures eclatantes, petits chemins forestiers, paysages rocailleux, lacs, cascades, prairies,... Il ne fut pas rare qu en un jour, le style en fut radicalement change. C est ainsi que d un paysage desertique austraslien, nous traversames un paysage plus typique de la France ou de la Suisse, tout en gardant un environnement tres proche du Vietnam, puis une foret que l on ne peut trouver qu au fin fond du Canada. Sans oublier des lacs bordes de crateres loges a plus de 4000 metres d altitude qui rappelaient ceux d Islande.
Apres 5 jours de marche, nous etions deja a 3000 metres d altitude, les choses serieuses commencaient. Notre rythme de marche chutait et nous ne pouvions plus depasser la barre des 600 metres d altitude par jour afin d eviter le mal des montagnes. Le passage du point culminant du trek, le Thorong La pass, obnubilaient tous les esprits. Tout le monde se demandait si son corps allait accepter l epreuve... Enfin presque que tout le monde. Certains n etaient pas du genre a faire des ulceres. Nous rencontrames en effet un danois munis d un beret, venu de nul part, qui se permettait le luxe d alterner converse et tongues. Mieux encore, nous vimes un homme qui venait de grimper 1100 metres pieds nu. Il etaient a 4600 m et visitait l Ice Lake comme on visite une plage de Thailande.
Le jour J arriva. Nous glissames la lampe frontale en dessous du bonnet vers 4h30 du matin et attquames le fameux col qui ne pointait jamais le bout de son nez. Apres 3 heures 30 d effort intense, nous arrivames le souffle coupe mais toujours sans le moindre mal de tete. Le paysage enneige fut eblouissant. Nous etions fier et ravi de notre exploit, impensable quelques jours avant, hormis le fait que nos 10 jours de marche pour y arriver n etaient recompenser que par un vulgaire panneau de felicitation. Ne devions nous pas recevoir une medaile d honneur et un twix pour cette rude performance?!?
Apres cela, furent 8 jours de marches en descente (dont 2-3 jours de repos et 2 jours assez intense). Nous sentames des douleurs aux mollets lors des derniers jours. Si bien que la vue du bus, pour nous ramener a Pokhara fut comme une delivrance.
Nous venions tout de meme, en tout et pour tout de parcourir 220 kilometres avec plus de 6000 metres de denivele en 19 jours. Ce fut sans aucun doute l une des plus belles (si pas la plus belle) experience de notre voyage resume en quelque lignes dans un cyber cafe remplis de rats.
Vamos a Pokhara! Une ville, au milieu des montagnes, bordee par un lac splendide (le lac du Bourget version nepalaise) bondee d hippie, ou il est bon de se prelacer en profitant de la tranquilite et de la bonne bouffe. La, nous avons pris contact avec un orphelinat au moyen plus que limite, proche du fameux lac.
Au plaisir de se revoir bientot! J-3 semaines! Heeeee!
mardi 30 octobre 2012
lundi 24 septembre 2012
Thailande, bienvenue en 2555
Apres notre semaine à la ferme, nous avons sauté dans le
premier tuck-tuck qui passait par là, direction vientiane, la capitale. ( un
tuck-tuck est une sorte de voiture a grand coffre ouvert ou l on s assoit sur
une planche en bois, très confortable pour les petites fesses).
C'est à notre grande
surprise que, par hazard, nous nous rendîmes compte qu'il fallait quitter le
pays dès le lendemain. Notre visa ne se terminait pas le 23 comme nous le
pensions mais bien le 21. Nous avons donc traversé la frontière pour la
Thailande ou là nous nous sommes rendu compte que nous n'avions pas un visa
d'un mois mais de seulement 15 jours. Il ne fallait pas trop trop trainer,
alors nous avons fait l'experience du train direction Bangkok, la capitale. Nous avons bien réalisé que nous étions ni au
Vietnam, ni au Laos; nourritures exellentes, ville assez décalée, riche mais
avec un grand écart de pauvreté, buildings, tourisme, temples grandioses,
shopping, soirées, prostituées...
Quelque chose de mystique s'était déroulé dans cette ville.
Et reste encore pour nous sans réponse. En plus des centaines de travestis qui
arpentent les rues et qui après avoir commandé une bière, nous répondaient
"Of course, baby!" Une autre chose était étonnante.
Pour une fois, nous avions élaboré un programme de visites
vu la quantité de quartier, de monuments, de temples, de marchés qu’il ne
fallait pas manquer. Hélas cela nous a été impossible. Aussi incroyable que
cela pouvait se produire, à chaque fois que nous avions l'ambition d'entamer une
visite, un thailandais nous expliquait gentiment que ce n'était pas possible.
Ainsi devant un temple, un homme nous dit : "N' y aller pas maintenant il
est fermé, je vous conseille plutot le marché de chinatown" Décidé à
suivre les conseils de cet homme travaillant en face du temple, nous nous mîmes
en route vers Chinatown avant d'être stoppé net. C'était un chauffeur de bus
" Vous allez ou? Aaaaah Chinatown? Y a rien avoir maintenant! Le marché c'
est le soir! Prenez un tuk-tuk pour faire un petit parcours des temples ouverts
dans Bangkok!"
Le tuk-tuk coutait étrangement 10 bath l'heure. Equivalent à
25 cents d’euros aux jours où l'essence coute une fortune. Nous étions septique
mais nous montâmes dedans pour visiter finalement des temples sans grands
interets. Puis subitement, il nous arreta devant plusieurs magasins de bijoux
et costumes hyper luxueux. Nous comprîmes la supercherie. L'homme recevait une
commission à chaque fois qu’un touriste entrait dans ce genre de magasin.
Il était alors l'heure de nous rendre au temple royal que
nous voulions initialement visiter et qui c'est averé fermé. Décu nous nous
sommes dirigés au "marché de nuit" de chiantown qui n'existait en
fait que l'après midi. La deuxième journée s'est deroulée de facon semblabe. Nous
fimes la rencontre notament d'un homme qui nous organisa pour nous un tour en
bateau à un prix faramineux sans nous demander notre avis.
On décida alors le jour suivant de ne prendre conseil sur
personne et de se débrouiller seul comme on avait prévu de le faire. Nous fîmes
alors efficacement toutes les attractions importantes de la ville en une seule
et même journée. Visite de temples en bateau pour le prix de 5 bath, visite du fameux temple impériale
ouvert toute la journée, du marché de chinatown prévu l'après midi,... No
coment!
Pour quitter Bangkok, nous optâmes pour le bus. Après qu’on
nous ait renseigné trois lieux erronés, nous attendâmes 2 heures au bon arret
de bus sencé nous déposer à la grande station. Il ne vint jamais. Il commençait
à faire tard, nous optâmes pour le train. C'était bien aussi!
Nous sommes descendus dans le sud où nous avons posé pied
sur l'îles de Koh Phanang. Nous avons vecu comme des petits princes; bungalow
en bois sur pilotie à coté de plages paradisiaques et tranquilles, que rêver de
mieux!
Puis nous avons testé l'îles de phuket beaucoup trop
touristique à notre goût, et nager au milieu de sacs plastiques nous a un peu
deplu. Nous avons alors pris une petite moto pour aller découvrir les alentours
bien plus agréables. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous nous sommes
aventurés dans un petit chemin de terre, persuadés de découvrir des contrées
perdues et resplandissantes. Seulement ce n' était qu'un cul de sac donnant sur
des maisons. C'est alors que trois chiens sont venus nous acceuillir. Ils nous
apparaissaient pourtant peu plaisant. Mais ils etaient tellement content de
nous voir qu ils ont appele tous leurs copains et c'est ainsi que nous nous
sommes retrouvés au milieu d'une quinzaine de chiens pas des plus recommandables.
Nous avons alors compris qu’il ne fallait pas y rester et en un bon nous avons
fait demi tour, Mathilde en boule a l arriere tremblant comme une feuille et les
chiens montrant leurs jolies dents. Nous essayames de partir au plus vite mais
nous avions affaire à de vrais athlètes, depassant même la moto, quelle joie!
Plus tard, sur l'île de Koh lanta, nous nous sommes fait
mangés notre sac par des singes affamés. Nous jouions aux photographes en
s'emerveillant devant les singes en libertés. C'était assez incroyable d'en
voir d'aussi pres. Ce fut l’apotheose
lorsque l’un d'entre eux s'approcha tellement pres qu'il commenca à triffouiller
notre sac. On se marrait bien en le voyant essayer d’ouvrir notre sac avec
vigueur. Nous mimes 5 minutes a comprendre que la situation etait plus
dramatique que rigolotte. En effet, quand nous esseyames de le recuperer, il nous
lança son regard le plus féroce (c’est le moins qu’on puisse dire). Le bougre
n'avait pas l'air d'un teletubies. On lui laissa alors la liberté de saccager
notre sac. Il fut attiré par un tampon (chose introuvable en thailande) qu'il
mis en bouche, goûta aux lingettes, au savon, rongea nos crayons... Il aurait
pu trouver notre pochette de medicament et mourrir d'une overdose dans les 24 heures
mais il a pris une plus sage decision. Après avoir suffisament cherché, il se
lanca à la chasse d'autres touristes aux poches remplies de friandises.
Après koh-lanta, nous allâmes à la frontière Malaisienne,
tout au sud, renouveller notre visa. Les obligations administratives réglées,
nous nous mîmes directement en route vers Kanchanaburi, une petite ville au
centre-ouest. Là, nous préparâmes notre périple en moto de 3 jours à
Sangkhlaburi. Ce fût une des plus belles routes que l’on a traverse; Entourée
de parcs, de natures verdoyantes, de lacs splendides avec villages flottants,
de magnifiques cascades,... Un régal pour les yeux!
Une fois de retour,
cap vers Hayutaya où nous fîmes l'expérience d'une innondation caractéristique
du pays. On y decouvrit de nombreuses ruines historiques. Pour Simon ce n’etait
que des vulgaires restes de briques.
Pas grands choses d'autres à raconter mise à part le fait
que Mathilde y oublia sa carte visa.
Puis halte vers Chang Mai, la ville que tous les thailandais
nous parlaient comme étant la ville à voir. C'est en fait une simple ville
bruyante et touristique pas très attrayante à notre goût, contrairement à
Sangkhlaburi.
Nous louames une moto pour une bonne semaine vers le nord du
pays pour passer la frontière de la Thailande et de la Birmanie afin de
renouveller notre visa. On comprit vite que notre choix de rester plus
longtemps en Thailande plutot que de tenter les demarches pour visiter la
Birmanie était le bon. Tant les réponses obtenus sur la possibilité d’y rester
longtemps nous étaient contradictoire.
Bref, une fois en Birmanie, nous fîmes ce que les
thailandais font lorsqu’ils passent la frontière. Nous visitâmes le marché du
coin, où des centaines de produits de contrefaçon made in china nous étaient
proposés. Un iphone qui n’est pas encore sorti pour une trentaine d’euros,... Nous
réussissâmes à n’acheter qu’une paire de lunette. Simon fût assez blessé dans
son égo lorsqu’un vieux vendeur ambulant lui proposa discrètement, tout en lui
faisant un clin d'oeil, un flacon de viagra. Son clein d oeil sous-entendait un
"t'inquiète ça arrive..."
Après avoir décline la proposition nous rencontrâmes de l'autre
côté de la frontière un jeune homme thailandais qui nous donna son numéro de telephone,
bien que nous avions essayé de lui expliquer, que nous n'avions pas de gsm.
Celui-ci semblait vouloir nous héberger chez lui afin qu'on puisse avoir l’honneur
de visiter son magasin d'alimentation. Ceci dans la ville à côté.
Nous fumes bizarrement bien plus tente pour visiter le musee
de l’opium. On fut agreablement surpris du prix de l’entree 3 fois moins chere
que prevu, tristement surpris du contenu 10 fois moins bien que prevu. Un autre
musée existait à 2 km de la. Dure echec! :-)
Nous avons quand même visité le vrai qui fut assez
exceptionnel.
Souhaitant sortir des santiers battus, nous avons par la
suite sillonné de petites routes montagneuses dans le nord-ouest. Nous allions
de paysages somptueux en paysages somptueux et profitions de la basse saison
pour s'assoupir dans des bungalows luxueux à des prix dérisoirs. Nous avons
ainsi parcouru en tout et pour tout; chang rai, mae chan, chiang saen dans le
golden triangle ( îles appartenant aux trois pays frontaliers), mae sai, mae
ai, phrao.
Maintenant nous avons trouve une merveilleuse adresse, en
plein milieu des montagnes…
Nous essayerons de donner des nouvelles plus rapidement la
prochaine fois!
Merci pour vos messages, on pense a vous!
Simon et Math
mercredi 22 août 2012
Sabaidii!
Hongsa etait une petite ville western depurvue de charme et d interet. A part un marche gitan en guise d occupation, nous passames 2 jours a manger et dormir en attendant qu un centre d excursion en elephant ouvre ses portes. Il n ouvra finalement jamais. Nous quittames cette ville dans les fameux bus locaux en presence d une sorte de belette ou furet ou d un truc entre les deux, qui allait etre prochainement manger par son proprietaire*, pour nous rendre a luang prabang, une ville huppee ou les touristes sillonnent les rues. La route qui nous y ammenait etait totalement impraticable. La mousson etait passee par la et la pluie avait tant endommagee la route qu elle n etait plus qu une patinoire. Sur les 6 heures de trajet, le bus a manque de se retourner une quinzaine de fois etant donne qu il avancait de biais. Assis a l arriere, nous serrames les fesses, esperant que les roues reprennent l adherance afin d eviter les ravins. Pendant ce temps la, nous imaginions que le futur Jt de rtl-tvi et de tf1, allait parler de 2 europeens morts accidentellement dans un bus du Laos. Tout ca, sans doute, juste apres l interview d un tenancier de restaurant se plaignant de la nouvelle taxe sur la moule.
Ancienement colonise, Luang Prabang au charme envoutant, nous permimes de souffler un peu et de retrouver le gout des pizzas, hamburgers et crepes au NUTELLA.... qui se trouvait a present dans la partie "Memoire lointaine" de notre "admirable" cerveau. Que ca soit l interieur de la ville ou figurait une dizaine de magnifiques temples bouddhistes ou a l exterieur pour les splendides cascades d eau, le lieu presentait egalement une serie d attraits. Les cascades etaient a la fois sauvages et luxueusement fournies de bassins pour se baigner. Nous avions egalement pu profiter de magnifiques balades.
Cap vers Viang Vieng, ou nous avons ete ecoeures du "tourisme consommateur". Effectivement, les touristes ayants envie d evasion, d attractions, de festivites, se droguent et boivent avec exces tout en oubliant de rencontrer la population locale. Ce qui amene a des absurdites : discotheques en pleine nature, nanas en maillot de bain en pleine rue, mecs atccroches a un piquet les esprits divaguants,... Un contraste enorme avec la population locale eperdument pudique mais un lieu qui amene tellement de profit aux quelques gerants qu' on oublie la securite des touristes. Une rumeur circule qu une vingtaine de touristes y meurent chaque annee.
Nous etions arrives a un moment du voyage ou nous avions envie de nous poser et de fuir cette ambiance malsaine. C est comme ca que nous avons trouve une ferme ou nous pouvions faire du volontariat. Dans un cadre splendide, nous avons effectue pendant une bonne semaine plusieurs types de taches : aider a construire un four en boue, peindre des murs d une ecole, nous occuper du compost et des rizieres, servir au restaurant et surtout a donner des cours d anglais... haha la blague! Nous etions en presence d autres volontaires venants du monde entier et entoures par un staff laotien chaleureux et souriant. Un constat que nous pouvons d ailleurs a present donner a tous les latiens que nous avons rencontre.
*Enfants jouants avec des oiseaux attaches par les pattes a un fil de canne a peche, singes attaches a des piquets... font partie des top 10 des jeux a succes du Laos qui ont laisse derriere les pokemons, carte magic et autres jeux demodes. Une sorte de tamagotchi en plus reelle, moins couteux et plus facilement remplacable.
Hasta la vista camarades!
Nham tha, Hongsa!
18h07 dans un village paume du Laos, sans un sous en poche (ou plutot 5 euros qui nous permettrait de faire le choix de manger ou de dormir dans une chambre). Pas de banque aux environs. Nous faisons deseperement du stop sur le bas cote de la route. Une voiture s arrete.. C est un pick-up rempli de materiaux superposes. Pire 5 hommes sont deja entasses sur ces marchandises a l arriere. La voiture va a Hongsa, une ville avec une banque> Le chauffeur nous propose 15 euros pour monter sur ses planches et tenir 2h en equilibre dessus. Comment en sommes nous arrive la?
Tout a commence vers minuit, 4 jours plus tot, a Nham tha (ou nous avions explore la magnifique jungle des alentours et fait connaissance avec les sansues) lorsque Mathilde perda la batterie de son gsm. N ayant plus l heure elle en mit une approximative. Ne sachant pas encore que l heure mise serait 30 minutes en retard sur celle officielle. On se rendit compte de l erreur le lendemain alors qu on etait deja en retard pour prendre le bateau. Il fallait donc se depecher mais biensur nous n avions plus d argent. Dans l action, pas le temps de recuperer plus de 100 euros. Nous partames pourtant en bateau sur le Nam tha river, un fleuve au courant assez important.. Mathilde ne faisait pas la maligne. Et oui ce n etait pas n'importe quel bateau... une vedette locale, longue de 8m et fine de 1,50m! Mais quelle aventure incoyable. Nous fimes une halte au bord de la riviere ou nous dormames chez des Laotiens tres sympathiques. On y parla le language des signes avec la famille, Mathilde y appris a tisser... Pendant que Simon refusait les propositions marketing osees et douteuses d'un papi trafiquant de biere. Une experience unique.
Au bout du deuxieme jour ils nous restaient 30 euros. Nous etions rassurer d aller dans la ville la plus touristique de la region : Pakbeng, une ville transit ou les etrangers restent une nuit pour se reposer et faire la fete. Pourtant nous etions a des kilometres lumieres de nous douter que cette ville ne presentait aucune banque et que la grande ville la plus proche etait a 50 kilometres de la. Qu il fallait manger, nous loger et payer le bus avec 30 euros. Nous mangames pour pas chere, nous nous informames quang au prix du bus du lendemain. Rassure avec 15 euros en poche, nous nous levames tranquilement. Bien trop tranquilement, notre bus etait parti sans nous. Du coup 5 heures d attente. Mais nous etions au moins sur d arriver a la ville voulue meme s il fallait pour cela prendre 2 bus. Arrive au premier arret, nous comprimes tres vite qu il n y avait plus de bus, qu il etait 18h07, qu il faisait quasiement nuit. Nous avions 2 gros sacs dans le dos, nous devions faire desperement du stop. Merci la technologie!
Au moment d arreter le stop, l option logement bus avait pris le dessus sur l option nourriture bus mais une voiture s arretait et proposait a mathilde de nous emmener pour 5 euros. Tout ca pour ca? Oui... oui desole pour le supsens!
Ne dit on pas que c est avec les galeres que nous profitons plus du pays qui nous acceuille?
A plouch! (Merci a tous pour vos messages d annif! Ca fait plaisir! Vous etes des bons! = Simon)
Tout a commence vers minuit, 4 jours plus tot, a Nham tha (ou nous avions explore la magnifique jungle des alentours et fait connaissance avec les sansues) lorsque Mathilde perda la batterie de son gsm. N ayant plus l heure elle en mit une approximative. Ne sachant pas encore que l heure mise serait 30 minutes en retard sur celle officielle. On se rendit compte de l erreur le lendemain alors qu on etait deja en retard pour prendre le bateau. Il fallait donc se depecher mais biensur nous n avions plus d argent. Dans l action, pas le temps de recuperer plus de 100 euros. Nous partames pourtant en bateau sur le Nam tha river, un fleuve au courant assez important.. Mathilde ne faisait pas la maligne. Et oui ce n etait pas n'importe quel bateau... une vedette locale, longue de 8m et fine de 1,50m! Mais quelle aventure incoyable. Nous fimes une halte au bord de la riviere ou nous dormames chez des Laotiens tres sympathiques. On y parla le language des signes avec la famille, Mathilde y appris a tisser... Pendant que Simon refusait les propositions marketing osees et douteuses d'un papi trafiquant de biere. Une experience unique.
Au bout du deuxieme jour ils nous restaient 30 euros. Nous etions rassurer d aller dans la ville la plus touristique de la region : Pakbeng, une ville transit ou les etrangers restent une nuit pour se reposer et faire la fete. Pourtant nous etions a des kilometres lumieres de nous douter que cette ville ne presentait aucune banque et que la grande ville la plus proche etait a 50 kilometres de la. Qu il fallait manger, nous loger et payer le bus avec 30 euros. Nous mangames pour pas chere, nous nous informames quang au prix du bus du lendemain. Rassure avec 15 euros en poche, nous nous levames tranquilement. Bien trop tranquilement, notre bus etait parti sans nous. Du coup 5 heures d attente. Mais nous etions au moins sur d arriver a la ville voulue meme s il fallait pour cela prendre 2 bus. Arrive au premier arret, nous comprimes tres vite qu il n y avait plus de bus, qu il etait 18h07, qu il faisait quasiement nuit. Nous avions 2 gros sacs dans le dos, nous devions faire desperement du stop. Merci la technologie!
Au moment d arreter le stop, l option logement bus avait pris le dessus sur l option nourriture bus mais une voiture s arretait et proposait a mathilde de nous emmener pour 5 euros. Tout ca pour ca? Oui... oui desole pour le supsens!
Ne dit on pas que c est avec les galeres que nous profitons plus du pays qui nous acceuille?
A plouch! (Merci a tous pour vos messages d annif! Ca fait plaisir! Vous etes des bons! = Simon)
mercredi 25 juillet 2012
Adieu Sufat, adieu Vietnam!
Non, nous ne sommes pas morts ecrases par un elephant en pleine jungle!
Depuis tout ce temps, nous avons fait route jusqu'a luang nam tha au Laos, apres avoir joue les princes a la baie d'halong, les marchandeurs a Hanoi, les aventuriers a Sapa...
Commencons par notre sejour en bateau a la Baie d Halong. Pas de mot pour le decrire dans la langue de Moliere! S'il y a un lieu ou l'on voudrait se teleporter un lundi matin pluvieux au son du reveil c'est bien celui-la. Imaginez-vous au paradis: Vous degustez un festin preparer par votre cuisto personnel devant un coucher du soleil, apres avoir fait vos plus beaux saltos dans l'eau et vous etre depenses en kayak...
Le capitaine du bateau sur lequel nous naviguions, s'appelait Mito Bean, il avait une bonne tete avec des dents pourris resortantes sufisament de sa bouche pour qu'on ne puisse voir autre chose lorsqu'il parlait.
La baie d'Halong fait partie du patrimoine mondiale de l'UNESCO. Par ailleurs que les ecolos parmi vous s'abstiennent! Tous les vietnamiens qui y circulent en bateau n'hesitent en aucun cas a y jeter leurs dechets. Nous avons fait part de ce constat afligeant a notre capitaine qui a confirme: "yes, yes not Good!!! Hahahaa!". son rire nous rendimes sceptique face a l'honnetete de ses propos ecologiques. Nous eumes la confirmation 5min plus tard lorqu'il jeta sa cigarette par dessus bord, suivit de sa fille qui ne savait que faire de sa bouteille d'eau.
Arrive a Hanoi c'etait decide il fallait vendre la Sufat a un touriste qui n'y connaissait rien a la mecanique, avant qu'elle ne succombe definitivement (c'etait une question de kilometres)
on mis trois jours a vendre notre moto, impossible! c'est alors qu'une idee nous est venue a l'esprit; les vietnamiens ne parlent et ne pensent qu'argent, pourquoi ne pas leur proposer un marche? 10 dollars pour vendre notre moto a notre place! ce fut une reelle bonne idee, controlant la situation a distance nous nous reposames pendant qu'une serie de vietnamiens cherchaient pour nous :-). nous eumes par ailleurs un bemol; l'un d'eux ne compris pas un mot de ce qu'on voulait, il alla nous acheter deux enormes bidons d'huile et nous les ramena fierement. On du alors s'echapper en moto! nous mimes une quinzaine de minutes a semer ce brave homme tant il tenait a nous les vendre. sa femme a surement apprecier son achat!
Nous finissames par vendre notre moto a notre voisin.
Arrive a Sapa, nous avons passe deux jours et une nuit dans les villages Mong, des tribus qui parlent une langue differente des vietnamiens Ils portent des vetements tres types et ont la peau bien plus brunes. Le trekking dans ces villages fut tres plaisant. La nuit chez l habitant sur un matelas a meme le sol fut tout autre chose. Tout alla pour le mieux jusqu a ce qu on eteigne la lumiere. Des rats de tout cotes circulaient au dessus de nos tetes, devant et derriere nous.
En ville, nous rencontrames un vieil homme rigolo qui nous proposa de venir jouer chez lui. Il connaissait une vingtaine de mots en anglais et nous offrit des concombres. Il nous montra un enorme poster de lui devant un plateau d echec puis nous proposa une partie entre 2 concombres et shot d alcool fait maison a base de prune. Il etait fort, tres fort et aimait gagne. Chaque victoire lui procurait une joie intense.Il nous aimait bien du coup. On fnit des lors par nous y rendre plusieurs fois. Le troisieme jour, le papi apres nous avoir montre sa vieille moto et son jardin, nous declara que nous etions a present amis.
Apres ce periple dans le nord du vietnam et ces paysages montagneux remplis de rizieres, cap vers le Laos! La, ou nous avons passe des heures et des heures sur des sieges ne laissant que 30 centimetres aux jambes dans des minibus incomfortables aux amortisseurs deffectueux, au couloir encombre de marchandises et de laossien assis sur des cartons, a la clim inexistente,...
Ayant fierement passe la frontiere sans dong en poche (puisqu on avait reussi a les liquider) nous dechantames dans le village suivant au Laos lorsque nous fimes le tour des banques possedants des inscriptions "No visa card". Nos derniers dollars nous premimes de survivre jusqu a la prochaine ville, ou pour la premiere fois au Laos nous pouvions manger autre chose que des soupes de nouilles en sachets trop epicees et des bananes. En effet les banques n avaient elles aucune inscription destinee aux etrangers et nous pumes enfin retirer de l argent.
Nous sommes maintenant confortablement installes a Luang Nam Tha ou nous nous preparons pour un trekking dans la jungle environnante.
Salutation distinguee et donnez nous des nouvelles de vous hein!!
A bientot!
vendredi 6 juillet 2012
En route pour les reparations!
Arrive epuise a Hue en moto, nous decidames que le prochain trajet se ferait en bus ou en train. Seul probleme, il nous faudra 3 jours pour avoir notre ticket grace a notre talentueuse organisation. A notre plus grand regret car la ville ne fut pas d un grand interet. Le bus fut une surprenante experience. Tout allait bien jusqu au moment ou en pleine nuit Simon se reveilla brusquement la tete contre celle d un vietnamien a l haleine alcoolisee. Par le biais d une strategie sans faille, il avait reussi a prendre place sur la moitier de son oreiller. Arrive au bon port 14 heures plus tard, apres avoir renverse une motobilke et avoir subi 2 controles de flics,.. nous decouvrames notre pauvre sufat en piteux etat! Le voyage en soute ne lui avait pas plu : Fuite d essence, frein avant dysfonctionant, bruits inquietants de tout cote, difficulte a demarrer,... Bref il nous fallut une bonne matinee pour reparer tout ca!
Une fois, la sante revenue, elle nous emmena a la magnifique ile Cat Ba. Ou cette fois-ci Mathilde prit le relais et tomba malade. L air marrin ne lui avait pas plu : Exces de temperature, fourmillement de tous cotes, hauts de coeur successifs, difficulte a demarrer,... Bref il nous a fallut 3 bons jours pour reparer tout ca! En attendant, Simon se permit de se reposer sur une miniscule plage. Il etait gentiment assis sur son petit essui, profitant du soleil, quand soudain un phenomene proche du Tsunami s abattit sur lui. 600 vietnamiens urent soudainement la meme idee. Il ne lui fallut pas plus de 10 minutes pour decamper vite fait de ce 100 m2 surpeuple.
Nous voila sur pied pour decouvrir cette ile aux paysages fabuleux, pres de la Baie d Halong. Demain nous partons la visiter pour 2 jours en bateau!
Ps : A cote de nous, un vietnamien tue 500 personnes la seconde sur son jeu video, en poussant des hurlements a faire peur.
Merci pour vos messages! Gudule serait ravi de rencontrer Philomène et Zoé, si elles sont pas trop difficiles. Il a peu de succes ces derniers temps a cause de son amputation du pied.
On mettra bientot des photos (nos deux memoires reunis ne suffisent pas a penser au cable) et desole pour les fautes on ecrit en 4eme vitesse... haha la bonne excuse!
Portez vous bien! Ciao!
mardi 26 juin 2012
Oye les jeunes!
Les dernieres news :
Dalat est une petite ville sympatique entouree de petites montagnes. Bien trop fier, de payer plus chere pour en grimper une en jeep ou avec notre sufat, on l a fait a pied. Mais face aux centaines de touristes qui ricanaient dans leur jeep en nous voyant, nous devions nous montrer physiquement resistant, meme si secretement nous avions mal.
Par apres, la route pour Nha Trang fut un vrai plaisir : paysages grandioses, montagnes, plages paradisiaques esseules, risieres a perte de vue, petits ports authentiques,... Gudule s'y est senti a merveille! Il a drague et a fait des salto dans la mer.
Routes direction Quang Ngai, halte dans une chambre douteuse et sale improvisee pour l occasion, pneus avant (cette fois ci) creve au milieu de nulle part, tendeur coince dans la roue, probleme pour la demande de visa,... Tout ca contre-balance par de petits miracles : tomber par hasard sur nos clefs de moto qui s echapait dans la mer... Tomber en panne d essence 50 m avant une station,....
En revenant de la plage, a Quang Ngai, nous avons assiste a un concert qui releve de l absurde. La surprise fut grande. Des travestis vietnamiens vendaient des tickets a une foule qui restaient frigide pendant que d autres chantaient des chansons vietnamiennes (la chanson vietnamienne presente exactement les memes caracteristique a chaque fois, difficile a decrire mais youtube est votre ami) tout en faisant des choregraphies surprenantes. Nous avons fini par partir puisque la moitier de la foule (200 personnes) etaient dos a la scene pour nous observer fixement (Nous gagnames en notoriete lorsqu emporte par la musique, nous emimes de leger mouvement de danse)
Puis nous sommes partis a Hoi Han (petit conseil ne jamais demande sa route a un vietnamien. 2 sur 3 restent figes sans reactions face a notre approche, le reste n ont jamais vu une carte de leur vie, ce qui nous a valu de beaux detour) Par contre, Hoi Han est une tres belle ville, anciennement renove par la colonisation francaise, il faut admettre que les francais ont quand meme bon gout.
Depart demain pour Hue ou nous prendrons le train avec notre moto pour Hanoi, etant fatigue de rouler apres au moins 1400 km dans les jambes. On est heureux comme beurre au soleil!!!! :D
Salute la compagnie!
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